BIOGRAPHIES


I A I B I C I D-E-F I G-H-I I J-K-L I M-N-O I P-Q-R I S-T-U I V-W-X-Y-Z I

I PARTSOVITZ, Nahoum I PINES, Chélomo Zalman I PINTO, Mochè Aharone I PINTO Hayim I QAPSALI, Èliyahou I QAPSALI, Mochè I ISRAELI, Chaoul I QARO, Yossèf, (Marane) I QIMHI, David, (Radaq) I QIMHI, Yossèf I Qordobèro, Mochè, (Ramaq) I RABBÈNOU GUÈRCHOME, (Mèor ha-Gola) I RÉQANATI, Ménahèm I ROQAH, Yaâqov I ROSENHEIM, Yaâqov I


PARTSOVITZ, Nahoum I HAUT DE PAGE I
Né à Trouk (Lituanie) en 1923, décédé à Jérusalem en 1986

l'une des plus grandes figures du monde des yéchivot, il est chargé du cours magistral à la yéchiva de Mir, Jérusalem. Il se distingue dès son enfance par son intelligence précoce et sa passion de l'étude. Études : Yéchiva de Raïmeles à Vilna, Yéchiva de Branovitz, puis à Kaménitz. Alors qu'il vient d'entrer à la Yéchiva de Mir, éclate la Seconde Guerre Mondiale. Il partage le sort de cette yéchiva dans toutes ses pérégrinations de Pologne en Lituanie, puis au Japon, à Changaï et enfin aux États-unis. Monté en Èrets Yisraèl en 1949, il épouse la ville de Rav' Hayim Chmoulévitz, petite fille du Roche Yéchiva de Mir, R' Eliezer Yéhouda Finkel. Rapidement intégré au corps enseignant de la Yéchiva de Mir à Jérusalem, son cours finit par devenir une véritable institution dans le monde des yéchivot. Malade depuis plus de 10 ans, c'est un Séfère Tora vivant qui nous quitte.

PINES, Chélomo Zalman né à Minsk en 1871, 1954 I HAUT DE PAGE I

installé à Zurich, en Suisse, à partir de 1914, auteur de nombreux ouvrages d'intérêt religieux. Il écrit des Remarques sur divers traités du Talmud, des Commentaires sur plusieurs livres de la Bible, ainsi que des ouvrages juridiques sur certains aspects du Michenè Tora de Maïmonide.

PINTO, Mochè Aharone I HAUT DE PAGE I
né en 1912 au Maroc, décédé à Achdod en 1985

fils du Saint et vénéré R' Hayim Pinto, et petit-fils du grand Tsaddiq R' Yoshiahou Pinto auteur du livre Le Rif sur Ein Yaâqov et de R' Yaâqov Pinto, l'auteur du livre sur le Zohar Mikdach Melekh. R' Mochè Pinto était parmi les Tsaddiqim Nistarim (cachés) qui ne voulaient pas se manifester, et il interdisait aux gens de parler de lui. Mais le jour de son décès, les gens vinrent témoigner des miracles réalisés grâce aux bénédictions du Tsaddiq. Ses miracles sont innombrables, et ses disciples réunissent ces récits pour en faire un ouvrage.

PINTO Hayim né à Agadir en 1759 I HAUT DE PAGE I

fils du vénéré R' Chélomo Pinto et gendre de R' Khalifa Malka, R' Hayim Pinto vient à Mogador à l'âge de 12 ans et se rend directement à la synagogue de R' Hayim Benatar. Au milieu de la nuit, son père et le prophète Elie lui apparaissent en rêve, lui enseignent la Tora, et lui demandent de se rendre à la Yechiva de R' Yaâqov Bibas en lui certifiant que de lui jaillira la lumière. Après le décès de son maître, R' Bibas, il occupe les fonctions de ce dernier à l'âge de 18 ans et, très vite, devient célèbre pour les grands miracles qu'il accomplit. Egalement grand chantre liturgique, tous les vendredis soirs la route en direction de Meknès se raccourcit afin d'amener le R' David Hassine à lui, et ils passent ainsi toute la nuit à louer l'Ét'ernel jusqu'à l'aube. Tous les soirs, le prophète Èlie lui apparaît. La vie de R' Hayim Pinto est remplie de miracles. Il est décédé à l'âge de 96 ans un 26 de Eloul, et promit le jour de son décès à ses disciples que tout celui qui mentionnera son nom le jour de sa Hilloula, sera exaucé. Les miracles ne cessèrent point après sa mort.

QAPSALI, Èliyahou 1480, 1552 I HAUT DE PAGE I

fils de Elkana, sage italien, rav de la ville de Candie en Crête, aujourd'hui Héraclion. Auteur de Séder Eliyahou Zouta, sur l'histoire des Juifs d'Italie et de Turquie; Noham wé-Havalim, chronique d'une controverse entre deux autorités de l'époque. Ses responsa ont disparu.

QAPSALI, Mochè I HAUT DE PAGE I
né à Candia (Crète) 1410, décédé à Constantinople (Turquie) 1500

fils de Èliyahou, enseignant réputé, lui donne sa première éducation. Puis il poursuit ses études dans des académies talmudiques d'Allemagne où il est l'élève de R' Mochè Landau (père de R' Yaâqov Landau, auteur du Séfère Ha-Agur). Il retourne ensuite dans sa terre natale où il est très actif dans la vie communautaire; de nombreux takkanot de Candia lui sont attribués. Avant la conquête de Constantinople par les Turcs, en 1453, il s'établit dans cette ville. Lorsque les Turcs s'en rendent maîtres, le Sultan Mehmet II, nomme R' Mochè Grand Rabbin de Turquie et le reconnaît comme le représentant légal de la communauté Juive au même titre que le Patriarche Orthodoxe et le Mufti. Le Sultan a un profond respect pour le Rabbi et le consulte à diverses occasions sur des affaires d'état. À une occasion, les Janissaires (armée privée d'élite du Sultan) lui en veulent, et, à la mort de Mehmet II, se mutinent (en 1481) et attentent à la vie de R' Mochè qui, ayant été prévenu, échappe à la mort. R' Mochè doit, entre autres fonctions, collecter les taxes pour le Sultan; son autorité dans les affaires internes est virtuellement absolue, il a le pouvoir d'engager des rabbins et des juges et d'imposer des punitions. Malgré cette puissance, il mène une vie ascétique, jeûnant souvent, et dormant sur la dure. Son grand intérêt est l'étude et l'enseignement de la Tora. Après l'expulsion d'Espagne en 1492, il persuade le Sultan d'autoriser les Juifs à s'installer en Turquie. En collaboration avec son collègue, R' Eliyahou Mizrachi, il lève des fonds pour payer les rançons des éxilés et les aider à se réinstaller en Turquie, et n'hésite pas à taxer de puissants hommes d'affaires pour des fins charitables. Très peu de ses responsa ont été préservées (Sinaï). À sa mort, le poste de Grand Rabbin de Turquie passe à R' Eliyahou Mizrachi. R' Eliyahou Ben Elkanah Capsali, qui rédigea Seder Eliyahou Zuta, était le petit-fils de R' David Capsali, frère de R' Mochè.

ISRAELI, Chaoul 1 I HAUT DE PAGE I

rabbin israélien, actif dans divers domaines de la vie spirituelle de la Terre Sainte. Il est notamment l'auteur d'un Recueil de textes de pensée juive, Peraqime Be-Mahchévet Yisraèl) auquel il a joint certains commentaires personnels.

QARO, Yossèf, (Marane) I HAUT DE PAGE I
né à Tolède (Espagne) en 1488, et mort à Safed en 1575

connu sous le pseudonyme de MARANE, . Expulsés d'Espagne, ses parents se rendent à Nicopolis (Turquie). R' Yossèf est nommé Roch Yéchiva à Edirne, puis en 1539, il émigre en Erets Israël. Il s'installe à Safed, grand centre de la Kabbale de cette époque, et devient le compagnon du grand Kabbaliste R' Yitshaq Louria, Ari Hakadoch, et du R' Chélomo Alkabetz auteur du poème Lékha Dodi. Codificateur du judaïsme, considéré comme la plus grande autorité rabbinique après Maïmonide, son influence sur le judaïsme se fait sentir aujourd'hui encore. À l'âge de 34 ans, il entreprend l'exécution de son oeuvre le Bet Yossèf, explication du code Baal Hatourim, dans laquelle chaque loi est analysée depuis sa source dans le Talmoud, et qu'il termine 32 ans après à Safed. Auteur du Choulhane Âroukh, , qui est la codification des pratiques juives. Cet ouvrage est une simplification de Bèt Yossèf, , qui analyse en plus d'énumérer les lois. Parmi ses autres ouvrages notons : Kélalè ha-Talmoud, , une méthodologie du Talmoud; Bèdèq ha-Bayit, , un supplément et corrections du Bèt Yossèf; Kèssèf Michenè, , un commentaire sur le Michenè Tora de Maïmonide. Il reçoit en 1538 l'ordination rabbinique (sémikha) du Grand Rabbin de Fès R' Yaâqov Bérab et s'établit à Safed où il est chef spirituel de la communauté.

QIMHI, David, (Radaq) I HAUT DE PAGE I
né à Narbonne (France) en 1160, décédé à Narbonne en 1235

fils de Yossèf, l'un des maîtres de Provence, l'un des plus grands grammairiens et exégètes bibliques médiévaux; connu dans le monde non Juif sous le surnom de Maistre Petit; son premier ouvrage d'importance est le Mikhlol, un traité de philologie qui comprend un célèbre lexique nommé Séfère ha-Chorachim. Auteur également de commentaires sur la Genèse une bonne partie du Tanakh, il s'illustre surtout par ses recherches et ses écrits sur la grammaire hébraïque. Lors de la polémique sur les ouvrages de Rambam, il prend position en sa faveur.

QIMHI, Yossèf I HAUT DE PAGE I
né en Espagne en 1105, mort à Narbonne (France) en 1170

fils de Yitshaq, commentateur et grammairien; les persécutions par la secte des Almohades le forcent à fuir l'Espagne. Il se réinstalle à Narbonne, en Provence, où il enseigne, et il rédige des commentaires de la Bible soulignant la grammaire et la ponctuation. Son interprétation de la Tora (Sefer Ha-Tora), des Prophètes (Sefer HaMiknah), et du Cantique des Cantiques, n'a pas été publiée, mais est connue soit sous forme de manuscrit, soit par des citations d'autres commentateurs. Ses oeuvres Sefer Chukah sur les Proverbes et Tikvas Enosh, commentaire sur Job, ont été publiées. Il rédige également Sefer HaBris, sous forme de dialogue entre un Juif loyal et un apostat sur les mauvaises interprétations des versets bibliques par les Chrétiens. Parmi ses diverses oeuvres sur la grammaire hébraïque, son Sefer HaZikaron est accepté par les générations suivantes ainsi que ses classifications des voyelles hautes et basses, et son identification de huit classes de verbes. Ses ouvrages, Sefer HaGalui et Chibur Hateket, ne sont pas publiés. R' Yossèf Qimhi est le père de Radak et de R' Mochè Qimhi.

Qordobèro, Mochè, (Ramaq) I HAUT DE PAGE I
né en 1522, mort à Safed en 1570;

Sous l'autorité de R' Yossèf Qaro, Ramaq, ", étudie le Talmoud et la halakha, et, à vingt ans, il est ordonné par R' Yaâqov Bèrav par la sémikha, , ordination, nouvellement recréée. R' Mochè étudie très jeune la Qabbale, , avec son beau-frère, R' Chélomo Alkabets. Il devient le plus éminent qabbaliste reconnu de Safèd, où il a de nombreux disciples parmi lesquels R' Eliyahou de Vidas, auteur du classique Rèchit Hokhma, , et R' Abraham Galante. Ramaq rédige un ouvrage classique sur les concepts fondamentaux de la Qabbala, intitulé Pardès Rimonim, . À cause de sa très grande importance, ce travail est résumé par deux des plus grands qabbalistes de sa génération. R' Ménahèm Âzarya de Fano, grand admirateur de Ramaq, écrit un résumé partiel nommé Pèlah ha-Rimone, , et un disciple de Ramaq, R' Chémouèl Galiqo, écrit Âssiss Rimonim, , résumé de toute son oeuvre. Les autres ouvrages de Ramaq sont Or Nèêrav, , introduction à l'étude de la Qabbale; Sèfèr Gèrouchin, , interprétations qabbalistiques des versets de la Tora écrites au cours de pèlerinages sur les tombeaux des Tannaïm et Amoraïm; Tomèr Dévora, , traité d'éthique; Èlima Rabati, , sur la terminologie qabbalistique; Chiôur qoma, , ouvrage sur la Qabbale; Téfila lé-Mochè, , commentaire sur le Siddour; et Or Yakar, , volumineux commentaire sur le Zohar. Il rédige également un commentaire qabbalistique sur le piyout Atta Konanta, , qui décrit le service au Temple du Kohène Gadol, , Grand-Prêtre, au cours du Yom Kippour (récité au cours du Moussaf du Yom Kippour) publié sous le titre de Pérouche Séder Ha-Âvoda, ; Ziv'hè Chélamim, , commentaire sur les prières de Roche ha-chana et Yom Kippour; Maâmar Nikhbad Wé-Yakar, ; et Dérichot bé- în'yanè ha-Mal'akhim, . Des commentaires sur la Tora et le Sèfèr Yétsira, , font également partie de son oeuvre, mais n'ont pas été publiés. Ramaq a été grandement révéré par ses contemporains, et R' Yitshaq Louria a témoigné avoir vu une colonne de feu précédant le parcours de son cercueil lors de ses funérailles.

RABBÈNOU GUÈRCHOME, (Mèor ha-Gola) I HAUT DE PAGE I
né à Metz (France) en 960, mort à Mayence (Allemagne) en 1040

fils de Yéhouda, enseignant, talmudiste; dans son académie talmudique de Mainz qui comprenait de nombreux élèves de différents pays, dont la Provence et l'Espagne, il a jeté les bases d'études talmudiques avancées et de décisions halachiques dans les pays achkénazes. C'était le centre le plus prestigieux d'études talmudiques de l'époque. Parmi ses disciples se trouvaient les professeurs de Rachi, R' Yaâqov ben Yakar, R' Yitshaq ben Yehudah, et R' Eliezer HaGadol. R' Guèrchome a corrigé le texte du Talmoud sur des manuscrits reconnus, clarifiant ainsi d'obscurs passages; il rédigea aussi un commentaire sur divers sujets et Hilchos Treifos sur les lois de la cacheroute, ouvrage mentionné dans Tosafos et Sefer Rokeach, responsa. Son oeuvre a été adoptée par tous les rabbinats et acceptée comme loi à travers tout le peuple achkénaze ainsi que par certaines instances dans toute la Diaspora. R' Guèrchome s'insurgea contre la polygamie et contre le divorce sans l'assentiment de l'épouse. Il dénoncea le rejet de ceux qui furent forcés, sous la menace, à renoncer au judaïsme, malgré leur retour à la foi juive. Cette action fut menée suite à la conversion forcée des Juifs au Christianisme sous peine de mort ou d'expulsion, alors que la Halacha oblige les Juifs à se soumettre à l'exécution plutôt que de renoncer à leur foi. Le fils unique de R' Guèrchome fut converti par la force au Christianisme, et lorsqu'il décéda très vite après, sans avoir eu la chance de retourner à sa foi, R' Guèrchome observa deux semaines de deuil, une pour la perte de son fils, et l'autre pour la perte de son âme. Les souffrances terribles de son peuple, à cette époque, furent décrites dans ses selichos (supplications); une de ses prières, Z'chor Bris Avraham, est récitée pendant la Nehila de Yom Kippour.

RÉQANATI, Ménahèm né en Italie, 1399 I HAUT DE PAGE I

fils de Binyamine, l'un des premiers qabbalistes italiens de la fin du 13ème siècle début 14ème, auteur d'un commentaire sur la Tora, Taâmè ha-Mitswot, ouvrage dans lequel il nous offre des raisons sur les commandements de la Tora, où l'on retrouve des influences des hassidim piétistes allemands et des écoles qabbalistiques espagnoles, ainsi que des interprétations qabbalistiques des prières; Pisqè ha-Réqanati, est un recueil des décisions halakhiques des décisionnaires de la précédente génération.

ROQAH, Yaâqov I HAUT DE PAGE I
Né à Tripoli (Lybie) en 1800, décédé à Tripoli en 1891

descendant d'une ligne de Rabbins, il est descendant (5ème génération) du réputé Grand Rabbin Massoûd Hai Roqah. Il forme de nombreux talmidim dans sa ville natale, et enseigne la Tora dans la pauvreté en allant jusqu'à refuser un poste de Grand Rabbin proposé par la Communauté de Tripoli. D'après le grand voyageur, Benyamin II, dans son livre les Tribulations d'Israël, le rav Yaâqov subvient aux besoins des pauvres de sa ville. Son oeuvre, des dizaines de livres de Halakha et Haggada; auteur d'un commentaire sur le livre des Téhilim, Maâte Téhila.

ROSENHEIM, Yaâqov 1870, 1965 I HAUT DE PAGE I

leader orthodoxe, né à Francfort-sur-le-Main. Autodidacte, d'une vaste culture juive et générale, c'était un maître du style littéraire allemand et un orateur sans pareil. Employé de banque, il devient le fondateur de la maison d'édition Hermon qui publie un vaste éventail de littérature religieuse. Il dirige pendant trente ans l'hebdomadaire Israelit, organe influent de l'orthodoxie allemande. Il prend une part active dans la direction de l'Israelitische Religionsgeselischait, la communauté orthodoxe indépendante de Francfort, et ressuscite la Freie Vereinigung fuer die interessen des orthodoxen Judentums, fondée par R' S.R. Hirsch en 1896. Il est, en 1912, l'un des fondateurs, idéologues et dirigeants de l'Agoudat Yisraèl, dont il devient le président en 1929. En 1940, il émigre aux Etats-Unis et, à la fin de sa vie, il s'établit en Erèts Yisraèl jusqu'à son décès.

 


I A I B I C I D-E-F I G-H-I I J-K-L I M-N-O I P-Q-R I S-T-U I V-W-X-Y-Z I