BIOGRAPHIES


I A I B I C I D-E-F I G-H-I I J-K-L I M-N-O I P-Q-R I S-T-U I V-W-X-Y-Z I

I GÉRONDI, Yona I GINSBOURG, baron de I GOMBINER, Abraham Abbali, (Maguène Abraham) I GRODZINSKY, Abraham I GUERCHONOWITZ, Réoubène Yossèf I HA-LEWI, David, (Taz) I HA-KALIR, Eliêzar I HA-KOHEN, Tsadok de Lublin I HA-KOHEN RABIN HAÏMOV, Ben Tsion I HA-KOHEN, Malakhi I HA-LEWI, Yaâqov (Maharil) I HA-LEWI, Yaâqov Yitshaq, (Hozé de Lublin) I HA-LEWI EPSTEIN, Baroukh I HA-LEWI, Yitshaq Eiziq I HA-LÉWI, Aharone, (Ra'ah) I HAIM, Yossèf I HANAN'ÈL bèn Houchièl I HARLAP, Yaâqov Mochè I HASDAÏ Ibn Chaprout I HAVER, Yitshaq Eiziq I HAYIM de Volojine I HAYIM Arié Leib Yédvavna, (Chaâr bat Rabbim) I HAYIM Ibn Moussa I HELLER, Yéhochouâ I HILDESHEIMER, Azrièl I HILLEL de Vérone I HIRSH, Chimchone Raphaël I HISDA, Qrèsqas II I HOROWITZ, Yéchâya Ha-Léwi, (Chèlah ha-Qadoche) I HOUCHIÈL bèn Elhanane I HOUTSIN, Tsedaka I IBN CHOUÎV, Yoèl I IBN ZIMRA, David, (Radvaz) I IRGASS, Yossèf I ISSERLESS, Mochè, (Rama) I

GÉRONDI, Yona I HAUT DE PAGE I
né à Gérone (Espagne) en 1180, décédé à Tolède en 1263;

fils d'Abraham, auteur de Chaârè Téchouva. Disciple de R' Chélomo de Montpellier, R' Yona est l'un des plus actifs participants dans la controverse de son professeur contre le travail philosophique de Rambame. Cependant, lorsque 24 wagons chargés de Talmoud sont brûlés par l'église à Paris, au même endroit où le Morè Nevouchim de Rambame a été brûlé neuf ans auparavant, R' Yona, y voyant un signe de la Divine Providence, regrette ses précédentes actions contre le travail de Rambame. Comme raconté par son dévoué disciple, R' Hillel de Vérone, R' Yona déclare publiquement qu'il est dans l'erreur, et fait le voeu de se rendre à Tibériade sur la tombe de Rambame pour le supplier de lui accorder le pardon devant un miniane de dix personnes. R' Yona commence son voyage, mais est retenu à Barcelone pendant trois ans. Il y donne des conférences, citant toujours les décisions halakhiques et les interprétations talmudiques de Rambame, avec infiniment de respect. Après trois ans, il espère exécuter son voeu, mais il est retenu à Tolède où la communauté le supplie de séjourner quelque temps afin de recevoir de sa part une instruction talmudique. Il y décède subitement sans jamais avoir pu terminer son voyage vers Èrets Israèl. Toute la communauté juive espagnole le pleure, et Rambame, dont la mère était la soeur du père de R' Yona, et dont le fils R' Chelomo est marié à la fille de R' Yona, compose une eulogie en son honneur. R' Yona est fameux grâce à son classique ouvrage d'éthique, Chaârè Téchouva. Il a également écrit un commentaire sur le Sefer Ha-Halakhot de Rif; ses nouvelles talmudiques, citées par de nombreux talmudistes, ont été perdues, et seulement celles de Sanhedrin et Baba Batra ont été imprimées; sa Mégilat Sesarim, mentionnée par Racheba et Rane, n'existe plus; un commentaire sur Tractae Avos, a été publié; son commentaire sur le Livre des Proverbes est loué par R' Bahya qui dit : il a serti ses mots avec des rangées de saphirs pour illuminer les yeux. J'ai placé ses mots comme une couronne d'or fin sur ma tête, pour égayer mon âme...; il a rédigé également un traité sur Hanoukka, (cité par Rachbatz), Iguérèt Ha-Téchouva, Sefer Ha-Yira et Chaârè Téchouva, qui sont considérés comme une partie d'un ouvrage intitulé Chaârè Tsédeq; également un ouvrage d'homélies sur la Tora, Dérachot Ou-Pèrouchè R' Yona. Parmi ses élèves, Rachba, R' Chelomo ben Elie de Sirai, et R' Hillel ben Chémouèl de Vérone.

GINSBOURG, baron de né en 1857, décédé en 1910 I HAUT DE PAGE I

appartenant à une illustre famille russe anoblie au 19ème siècle, dont les membres se firent connaître comme financiers et philanthropes. Le baron David vit entre Saint-Pétersbourg et Paris, et jou un rôle important dans le monde de l'édition juive de l'époque, son nom étant en particulier lié à la société Méqitsé Nirdamim, qui réédite nombre de textes hébraïques.

GOMBINER, Abraham Abbali, (Maguène Abraham) I HAUT DE PAGE I
né en Pologne en 1634, mort en Pologne en 1682

fils de Rabbi Hayim ha-Léwi qui fut martyrisé par les Cosaques en 1655. Rabbi Abraham Gombiner s'installe, après cet événement, à Lissa où il étudie sous l'égide d'un parent, Rabbi Yaâqov Yitshaq Gombiner. Après ses études, il devient professeur de jeunes enfants dans la ville de Kalish. À la suite d'une discussion talmudique avec le Chakh, en visite dans cette école, il est le seul à apporter une réponse à un problème posé. Le Chakh impressionné par la clarté de sa logique, discute avec lui pendant plusieurs heures sur des problèmes talmudiques. Après cela, le rabbin de Kalish, Rabbi Yisraèl Shapira, fils du Rabbin Natan Natâ Shapira II, nomme Rabbi Abraham, morèh tsèdèq, , responsable de la halakha concernant la vie quotidienne, comme les questions sur le Orah Hayim , , et Yorè Déâ, , du Choulhan Âroukh, . Il est, plus tard, nommé dayane, , juge. Rabbi Abraham Gombiner est renommé pour son monumental commentaire du Choulhan Âroukh, Maguène Abraham, , concernant l'entière section du Orah Hayim. Il le termine en 1671 et l'adresse à son frère à Amsterdam sous le titre Nèr Yisraèl, . Son frère étant décédé entretemps, le manuscrit lui est retourné. Il le réécrit par la suite. Avec cette publication, Maguène Abraham s'ajoute au Tourè Zahav, , sous-titré Maguène David, , pour devenir les commentaires usuels du Orah Hayim. Les deux commentaires sont imprimés ensemble sous le même titre de Maguinè Érèts, . Le Gaone de Vilna, lui-même, se réfère au Tourè Zahav et au Maguène Abraham dans chaque paragraphe de son commentaire sur le Choulhan Âroukh.

GRODZINSKY, Abraham 1882, 1944 I HAUT DE PAGE I

animateur spirituel de la Yéchiva de Slobodka, en Lituanie. Disciple du R' Naphtaly-Tsvi Finkel, il fut également le continuateur de son oeuvre. Il dirige la Yéchiva avec beaucoup de dévouement; au milieu des pires tourments, il ne se départit jamais de son égalité d'humeur, et reste pour tous ceux qui l'entourent un exemple d'endurance et de fidélité aux principes moraux qui ont guidé sa vie. Il disparait dans la tourmente avec les habitants du ghetto de Slovodk. (Ses enfants ont rédigé les divers sermons qu'il avait prononcés, ainsi que plusieurs articles qu'il avait transmis à certains de ses élèves. Tous ces écrits ont été recueillis dans un ouvrage, Torat Abraham (L'Enseignement d'Abraham).

GUERCHONOWITZ, Réoubène Yossèf I HAUT DE PAGE I
Né en Lituanie en 1914, décédé à Netivoth le 5 avril 1995

personnalité discrète mais marquante du monde des Yéchivot, il est décédé à l'âge de 81 ans. Il était depuis 19 ans le roche Yéchiva de la Yéchiva de Neticoth, sous la direction du rav Yissakhar Méïr. Né en Lituanie dans une famille de rabbanim, il a étudié dans les grandes yechivoth d'avant-guerre : Lida (auprès du R' Yaâqov Neumann), Kobrin (chez R' Pessah Prouskine), Kaménitz (auprès du R' Baroukh Beer Leibovitch). R' Réouven était déjà connu à l'époque pour sa grande assiduité à l'étude. En 1936, son père vient s'installer avec toute sa famille en Erets Isra raël. R' Réouven, pour sa part, se dirige vers la grande yéchiva israélienne de l'époque, celle de Lomzé à Pétah-Tiqva, et devient à cette époque un familier du Hazon Iche. En 1956, après son mariage, il est nommé enseignant dans cette yéchiva en même temps que R' Chakh. Après la fermeture de cette vieille institution, il est roche yéchiva à Hémed, puis à Netivot où il occupe ce poste pendant les 19 dernières années.

HA-LEWI, David, (Taz) I HAUT DE PAGE I
né en Pologne en 1586, mort à Lemberg en 1667

fils de Rabbi Chémouèl ha-Léwi, gendre de Rabbi Yoël Sirkis, auteur du Bah, , . Il est notamment rav de Poznan et de Lvov. Connu principalement pour son commentaire Tourè Zahav, , (en abrégé Taz, ') qui figure dans toutes les éditions du Choulhane Âroukh, Maguen David sur Orah Hayim, Divrei David, sur le commentaire de Rachi sur la Tora, ainsi que Maguen Avraham. Il est l'un des grands Aharonim. Ses dernières années sont endeuillées par la mort violente de ses deux fils, Mordekhaï et Chelomo, martyrisés pendant les pogroms de Lemberg en 1664. Deux cents ans après la mort du Taz, sa tombe fut accidentellement ouverte et son corps a été trouvé miraculeusement intact.

HA-KALIR, Eliêzar I HAUT DE PAGE I
vécut sans doute en Babylonie aux 8ème, 9ème siècles, 900

Cependant, le Hida, dans son Chèm ha-Guédolim, rapporte qu'il se peut qu'il ait vécu du temps des Tanayim. Auteur de nombreux poèmes liturgiques pour le Chabbat et les fêtes, intégrés dans le rituel achekénaze.

HA-KOHEN, Tsadok de Lublin I HAUT DE PAGE I
Né à Kreisbourg en 1823, décédé en 1900

L'un des grands auteurs hassidiques orienté vers la philosophie, a écrit d'innombrables ouvrages : Tsidqat ha Tsadiq, Peri Tsadiq, Ressissé laïla, etc...

HA-KOHEN RABIN HAÏMOV, Ben Tsion I HAUT DE PAGE I
Né en Bulgarie en 1911, décédé à Jérusalem

Rav de la communauté juive d'origine de Boukhara en Israël, il était également le chohèt principal de Tel-Aviv. Descendant d'une famille rabbinique importante, il monte en Èrets Yisraèl en 1935, devient le dayane de la communauté bulgare de Jérusalem, puis son Grand-rabbin. Son fils, R' Pinhas, est dayane à Tel-Aviv.

HA-KOHEN, Malakhi I HAUT DE PAGE I
né à Livourne en 1700, décédé à Tripoli en 1790

fils de Yaâqov, il est l'élève du rav Yossèf Irgass auquel il succéde en 1730. Il publie plusieurs ouvrages dont le célèbre Yad Malakhi qui est une exposition systématique des règles talmudiques classées par ordre alphabétique.

HA-LEWI, Yaâqov (Maharil) I HAUT DE PAGE I
décédé en 5187, 1427

fils de Mochè, grand maître allemand de la fin des Richonim. Il est l'un des piliers de la jurisprudence achekénaze, en particulier par l'intermédiaire d'un ouvrage posthume du nom de Minhaguè Maharil.

HA-LEWI, Yaâqov Yitshaq, (Hozé de Lublin) 1745, 1815 I HAUT DE PAGE I

fils de R' Abraham Èliêzer ha-Léwi, il fut le disciple du Maguid de Mezeritch et de R' Elimélekh Lipman de Lizensk. Il fut le maître de la plupart des autorités hassidiques de Pologne.

HA-LEWI EPSTEIN, Baroukh 1829 - 1900 I HAUT DE PAGE I

a écrit Tora Temima, Tora intègre, ouvrage très répandu qui a su gagner la faveur du public. Publié en 5662, 1902 et maintes fois réédité depuis, il comprend le texte de la Tora et le commentaire de Rachi et Aroukh Hachoulhane qui donne le détail de toutes les règles du Choulhane Aroukh avec leurs sources dans le Talmud. De plus, à chaque verset de la Tora utilisé dans les textes talmudiques, correspond en bas de page la citation in extensa de ce texte, rehaussée de notes explicatives et érudites de l'auteur.

HA-LEWI, Yitshaq Eiziq décédé en 1914 I HAUT DE PAGE I

guidé dans son travail par R' Hayim Ha-Léwy; l'un des plus importants historiens orthodoxes, il rédige une immense oeuvre de référence, le Dorot ha-Richonim, en huit volumes, qui traite de toute la période allant des Tanayim et Amorayim jusqu'aux Guéonim, en reprenant les thèses d'auteurs non religieux comme Graetz, Weiss et autres, tout en s'opposant souvent à eux. Il fut l'un des piliers de l'Agoudat Yisraèl.

HA-LÉWI, Aharone, (Ra'ah) I HAUT DE PAGE I
né à Gérone (Espagne) en 1230, mort en Provence en 1300

fils de Yossèf, descendant du Raza, ", et de R' Achèr de Lunel. Il étudie avec son frère Pinhas et son neveu Yitshaq. Il occupe conjointement avec le Racheba, ", le rabbinat de Barcelone. Ils signent ensemble des responsa et sont officiellement accrédités par le gouvernement du roi Pédro. Lorsque le Racheba publie le célèbre Torat ha-Bayit, , Raah fait une critique polie par son ouvrage Bèdèq ha-Bayit, , ce qui lui vaudra une réponse sévère en l'ouvrage Michemèrèt ha-Bayit, . Il est l'auteur du célèbre ouvrage sur les 613 Mitswot, le Sèfèr ha-Hinnoukh, . En 1283 il contrôle temporairement le Rabbinat de Saragosse dans le but de résoudre des problèmes internes. En 1286 il assure la fonction de rabbin de Barcelone.

HAIM, Yossèf I HAUT DE PAGE I
Né à Bagdad, Syrie, en 1834, décédé à Kéfir en 1909

Également connu sous le nom de Ben Iche Haï (titre de l'un de ses ouvrages), fils de Eliahou, petit-fils de Mochè, il devient le guide spirituel de toutes les communautés orientales, de l'Irak jusqu'en Afrique du Nord. Il n'exerce aucune fonction officielle, car il est avant tout un orateur célèbre. C'est grâce à ses nombreux écrits, une soixantaine de livres, qu'il nous est donné de connaître ce grand maître en juridiction, en Moussar (morale) et en Qabbale. Ses décisions halakhiques parviennent en Europe de l'Est, jusqu'aux rabbins de Lituanie et de Pologne. Son ouvrage Ben Iche Haï occupe, chez les Séfarades, une place aussi importante que le Kitsour Choul'hane Âroukh, le Hayel Adam, ou le Michena Béroura chez les Achkénazes. L'oraison funèbre qu'il prononce à Bagdad, à l'âge de vingt cinq ans, au cours des obsèques de son père Rabbi Eliahou, impressionne les responsables de la communauté qui le nomment à leur tête. Cette oraison devient l'introduction de tous les discours qu'il prononce ultérieurement durant cinquante années consécutives dans cette ville. Il reçoit la formation du Kotaèv (Heder) et bénéficie de l'enseignement de son oncle (frère de sa mère), Rabbi David ben Méir qui, à la fin de ses jours, fonde la Yéchiva Chochanim Lé-David à Jérusalem. Par la suite, il étudie au Midrache Bèt Zalka parmi les plus éminents Rabbanim de Bagdad, et a pour maître Rabbi Abdallah Somekh. Il épouse à 18 ans la fille de Rabbi Yéhouda Somekh. Les Juifs de Bagdad se conforment à son enseignement et le considèrent comme leur modèle de foi et de piété. Ils l'appellent simplement le Hakham (le Sage). Rabbi Yossèf enseigne de nombreuses traditions et fait prévaloir de nouvelles règles dans la communauté. De plus, ses chants, ses Piyoutim, et les prières spéciales qu'il compose tout au long de sa vie, se répandent dans toutes les communautés orientales. Il apporte de nombreuses modifications au recueil de prières traditionnelles qui, depuis, sont insérées dans tous les Siddourim séfarades. Sa science est pour tous une source d'émerveillement et de stupéfaction. Rabbi Yossèf se rend, en 1869, en Israël où il se recueille sur la tombe de tous les grands maîtres enterrés en Terre Sainte, puis il rentre à Bagdad. En 1909, il se rend à Kéfir, sur le tombeau du prophète Ezéchiel. Il séjourne quelques semaines dans ce village pour y écrire son livre Maâlote Yehézkel. Un peu après il décède et son corps, escorté par des patrouilles de l'armée, est transporté jusqu'à sa ville. On lui fait un enterrement grandiose auquel assistent également un grand nombre de non Juifs. Toute la communauté observe les sept jours de deuil. Il n'a pour descendance qu'un fils et une fille. Son fils, Rabbi Yaâqov devient le chef religieux de la communauté de Bagdad.

HANAN'ÈL bèn Houchièl I HAUT DE PAGE I
mort à Kairouan (Tunisie) en 1055

Commentateur du Talmoud et enseignant, connu pour son immense commentaire du Talmoud incorporant les interprétations des Académies de Babylone et d'Italie, il rend les textes du Talmoud Babli et Yérouchalmi faciles d'accès, et incorpore de nouvelles interprétations. Ses commentaires sont souvent cités par le Rif et les Tossafistes. Il rédige aussi un commentaire de la Tora cité par Rambane. Séfère ha-Mitswot, , un recueil des lois alimentaires, lui est imputé, des responsa apparaissent dans Èvèn ha-Êzèr, , de Ravane.

HARLAP, Yaâqov Mochè 1890, 1952 I HAUT DE PAGE I

un des maîtres du judaïsme de Terre Sainte de nos jours (né et mort à Jérusalem). Il fut associé de près à l'action du Grand Rabbin d'Israël, Abraham Yitshaq Kook, et dirigea la Yéchiva fondée par ce dernier. Sa science était grande dans tous les domaines des études sacrées. Il a publié peu d'ouvrages de son vivant; ses disciples ont entrepris, après sa mort, d'éditer les manuscrits qu'il a laissés.

HASDAÏ Ibn Chaprout I HAUT DE PAGE I
né à Jaen (Espagne) 915, mort à Cordoue en 990

fils de Yitshaq, personnalité marquante du judaïsme espagnol, érudit, médecin, philanthrope et homme d'État, polyglotte. À Cordoue où il est médecin des califes Abdel Rahman III et IV, il est réputé avoir découvert un remède appelé al-farouk; fin diplomate il occupe le poste de ministre des Affaires Étrangères et obtient une alliance avec l'empereur de Byzance Constantin VII. Il met à profit ses hautes fonctions pour venir en aide aux communautés juives d'Europe et d'Orient. Il découvre l'existence des Khazars, peuplade du Sud de la Russie convertie au judaïsme, et entretient une intéressante correspondance avec leur roi.

HAVER, Yitshaq Eiziq I HAUT DE PAGE I
né à Horodna, en Lituanie, en 1789, décédé en 1853

l'un des plus importants disciples du Gaone de Vilna, formé par R' Menahem Mendel de Schklow. Il fut rav dans diverses communautés lituaniennes. Il a publié une vingtaine d'ouvrages, et autant d'autres sont restés à l'état de manuscrits. Une bonne partie de ses oeuvres est consacrée à expliquer l'enseignement du Gaone en matière de Kabbala.

HAYIM de Volojine 1749, 1821 I HAUT DE PAGE I

disciple du Gaone de Vilna, fondateur de la Yéchiva de Volojine, en Lituanie, dans laquelle il a répandu les méthodes d'étude du Talmoud qu'avait préconisées son maître. Ses livres, surtout le Néfèche Ha-Hayime, témoignent d'une volonté de rendre accessibles, sous une forme philosophique, certains aspects de la tradition mystique.

HAYIM Arié Leib Yédvavna, (Chaâr bat Rabbim) ? 1800 I HAUT DE PAGE I

rabbin de la fin du 19ème siècle, auteur d'une anthologie savante de commentaires sur la Tora et les Méguilot.

HAYIM Ibn Moussa 1500 I HAUT DE PAGE I

sage juif espagnol du 15ème siècle. Il vécut à Béjar, près de Salamanque. Médecin des rois et des nobles, il engage de vives polémiques contre les Chrétiens, dont il résume les arguments dans son ouvrage, le Maghèn wé-romah (Le bouclier et la lance) publié en 5215-1455.

HELLER, Yéhochouâ 1814, 1880 I HAUT DE PAGE I

chef spirituel de la communauté de Telz en Lituanie. Il a écrit divers ouvrages en vue de raffermir la foi et d'encourager à l'étude du Talmoud Hossène Yéhochouâ.

HILDESHEIMER, Azrièl 1820, 1899 I HAUT DE PAGE I

l'une des plus importantes personnalités rabbiniques d'Allemagne, rav à Eisenstadt, puis à Berlin en 5629, 1869) où il fonde le célèbre séminaire rabbinique orthodoxe de Berlin qui exerce une influence considérable sur la vie religieuse d'Europe occidentale au siècle dernier.

HILLEL de Vérone (dates approximatives) 1220, 1295 I HAUT DE PAGE I

médecin, philosophe et talmudiste italien. Il lutte pour défendre les écrits de Maïmonide. Son livre principal, Thagmouley Ha-Néfèche, se préoccupe du problème de l'immortalité de l'âme.

HIRSH, Chimchone Raphaël 1808, 1888 I HAUT DE PAGE I

rabbin de la communauté de Francfort, fondateur de la néo-orthodoxie, élève de célèbres talmudistes allemands, il est également diplômé de l'Université de Bonn. Il a mené le combat de l'orthodoxie moderne contre la réforme et l'assimilation. Nommé, en 1851, rabbin à Francfort-sur-le-Mein, il reconquiert au judaïsme orthodoxe une grande partie de la communauté juive de cette ville. Dans son oeuvre, écrite en allemand (Dix-neuf Lettres sur le Judaïsme, Horèv, traduction et commentaire de divers Livres de la Bible), tout en exaltant avec fougue les valeurs du judaïsme, il s'efforce d'expliquer les moindres particularités du texte sacré et de trouver un sens symbolique et une portée morale à chaque détail des rites. Il démontre que la Tora n'est jamais de son temps, mais qu'elle répond aux problèmes de tous les temps. Selon lui, rien n'empêche le Juif d'être un homme moderne et, en même temps, fidèlement attaché à l'enseignement hébraïque.

HISDA, Qrèsqas II I HAUT DE PAGE I
né à Barcelone (Espagne) en 1340, mort à Barcelone en 1415

fils d'Abraham, philosophe et théologien espagnol. Il s'oppose aux conceptions trop aristotéliciennes qui se sont développées dans la philosophie juive médiévale, et il élabore dans son Or Ha-Chème (la Lumière de l'Ét'ernel), une philosophie personnelle, tentative de conciliation entre le déterminisme et la liberté, amour de D'ieu pour la créature qui explique la révélation de la Loi et la rétribution finale, et auquel répond l'amour de l'homme pour le Créateur.

HOROWITZ, Yéchâya Ha-Léwi, (Chèlah ha-Qadoche) I HAUT DE PAGE I
né à Prague en 1560, mort à Tibériade en 1630

fils d'Abraham Ha-Léwi, qabbaliste et halakhiste. Il quitte la fonction de rabbin de Prague pour la Terre Sainte, où il se fixe en 1621 et rédige son célèbre et merveilleux ouvrage couvrant toute l'éthique juive, Chélah ha-Qadoche, " , d'après les initiales de Chénè Louhot Ha-Bérit, , Les Deux Tables de l'Alliance, divisé en deux parties : Dérèkh Hayim contenant les lois des fêtes et Louhot ha-Bérit, livre de morale, fondé sur l'explication des six cent treize mitswot de la Tora. À Jérusalem il accepte la fonction bénévole de Roche Yéchiva des Achekénaz. Il se familiarise avec les concepts du Ari, inconnus en Europe. Durant son séjour à Jérusalem, la vie est intolérable du fait de la tyrannie du dénommé Ibn Farouk et son beau-frère Othman Aga qui pillent et torturent les Juifs; il est lui-même victime, ainsi que 15 autres rabbins et leaders communautaires, d'arrestation sans motif. Libéré après 15 jours et paiement d'une forte rançon, il quitte Jérusalem pour Safèd puis Tibériade où il finit ses jours, il est enterré près du Rambam. Auteur de Chaâr ha-Chamayim, , (1717), commentaire qabbalistique sur le siddour, ; Bigdè Yéchâ, , commentaire sur Mordékhaï.

HOUCHIÈL bèn Elhanane I HAUT DE PAGE I
né en Italie, décédé à Kairouan (Tunisie) en 1000

talmudiste et professeur, un des Quatre captifs, il est rançonné le long du littoral africain. À la suite de cela, il s'installe à Kairouan, florissante communauté de Tunisie, dont il devient le rabbin. Il prend la tête d'une très importante académie talmudique qui produisit des halakhistes et talmudistes très connus, pendant de nombreuses générations. Sa renommée est très grande. En reconnaissance de sa grandeur, l'académie de Babylonie prend, en son honneur, le titre de Roche Bei Rabbanane (Autorité du Grand Rabbin). Bien qu'aucun de ses écrits ne soit retrouvé, son approche est soulignée par ceux de son fils, R' Hananel, et de son disciple, R' Nissim bèn Yaâqov. Des services commémoratifs en sa mémoire furent tenus à Grenade, Lucena et Cordoue, à l'instigation du R' Chémouèl Ha-Naggid, qui adresse également une lettre de condoléances personnelle à son fils et successeur, R' Hanan'èl.

HOUTSIN, Tsedaka I HAUT DE PAGE I
Né en 1875 à Bagdad, décédé à Jérusalem en 1961

fils de Rabbi Mochè, appelé du nom de son grand-père, auteur de nombreux piyoutim fort répandus dans les communautés séfarades, dont le Mélekh Goèl ou-Machiah, chanté le jour de Roche Hodeche Nissane, un des chefs communautaires de Bagdad. Rabbi Tsedaka a pour seules préoccupations l'étude et l'enseignement de la Tora. Il reçoit l'enseignement du Kout'ab puis étudie à Midrache Bèt Zalka auprès Rabbi Yossèf Hayim (le Ben Iche Haï). Il étudie également dans la Yéchiva du Hakham Rabbi Elicha Dangour. Sa femme, la Rabbanit Noam (fille de son oncle Rabbi Avraham Tsedaka), l'aide tout au long de son existence dans ses saintes entreprises. Sa demeure est fréquentée par les plus grands Rabbanim. Il fonde à Bagdad un Talmud Tora où, au fil des ans, plus de quatre mille enfants étudient exclusivement les Lois écrite et orale. Il refuse véhémentement d'introduire les études profanes dans sa Yéchiva malgré les menaces du gouvernement. En 1904, il se rend pour la première fois en Israël en compagnie de Rabbi Yéhezhel Ezra Rahamim (auteur du Atsei Hayar) et Rabbi Yaâqov Hayim Sofer (auteur du Kaf Hakhamim). Ils visitent Jaffa, Jérusalem, Hébron et Safed, et rentrent trois mois plus tard à Bagdad en passant par la Syrie. Vingt deux ans plus tard, en 1926, il se rend pour la seconde fois en Èrets Yisraèl avec tous les siens pour s'y installer. À Jérusalem, il est nommé chef de tous les Rabbanim de la communauté iranienne (Roche Rabanei ha Hedah ha-bavlith), et devient très rapidement l'une des grandes figures du Judaïsme séfarade en général et l'une des personnalités éminentes de la ville. En 1929, il crée une synagogue privée, Chémèch Tsedaka, dans le quartier de Guéoula, dont il fixe les horaires de prières comme il le désire, et ne laisse y officier que ceux auxquels il donne son accord après avoir vérifié leurs qualités humaines et l'observance des mitswot. L'Arche Sainte, d'une très grande beauté, est construite également à ses frais tout comme les étuis d'or et d'argent des Sifré Tora. Rabbi Tsedaka rédige deux petits ouvrages, Mekits Nirdamim, première et deuxième parties, rapportant les discours qu'il prononce à Chémèch Tsedaka au cours de Roche Ha-Chana 1943 et 1944, afin de transmettre la signification des terribles événements de l'époque. Avec tout son amour du prochain, il exhorte le peuple à la pénitence et met en lumière les déficiences spirituelles de la génération et les dangers menaçant la véritable identité de notre peuple amenés par la forme laïcisée des études en Terre Sainte. Chaque année, il fait construire une grande Soukka dans la cour de sa synagogue, et, durant la nuit de Hochâna Raba, celle-ci ne désemplit pas et l'on y sert, tout au long de la fête, un repas à ceux qui viennent étudier (selon la coutume séfarade selon laquelle on ne peut prononcer la bénédiction sur la Mitswa de Soukka sans y manger). Il fait également cultiver dans cette cour du blé consacré à la fabrication des Matsoth Chémourot pour Pessah (il travaille à cette culture et à cette fabrication la majeure partie de l'année). Également mohel accompli, il accomplit la mitswa de Bérit Mila sur quatre générations de nouveaux nés. Perte irremplaçable, il quitte ce monde à 86 ans. Son Bèt Ha-Midrache Chémèche Tsedaka continue, à ce jour, à servir de centre spirituel pour les Juifs d'origine irakienne. Le Premier rabbi Tsedaka né à Bagdad en 1699, (qui précède de cinq générations celui auquel est consacrée cette biographie, est le fils de Rabbi Saâdia Houtsin dont tous les enfants nés avant lui n'ont pas survécu, et qui confie l'éducation de ce dernier-né à Rabbi Raphaël Chélomo Leniado. Orateur de grande notoriété déjà à l'âge de 15 ans seulement, il est considéré comme l'une des lumières de sa génération. Les plus grands Rabbanim parmi lesquels R' Chimone Dowick ha-Kohen et Rabbi Matsliah Yihiel Ovadia, viennent lui soumettre leurs questions. À l'âge de 35 ans, il signe une décision rabbinique avec les anciens Dayanim. Suite à une terrible épidémie qui décime en 1742 de nombreux Juifs de Bagdad, parmi lesquels pratiquement tous les Rabbanim de la ville, Rabbi Tsedaka est nommé guide spirituel de sa communauté qu'il reforme et reconçoit en très peu de temps. Il y développe l'étude de la Tora et l'observance des Mitswot, et est à l'origine de nouvelles mesures et coutumes. Il est le seul Dayane de sa ville, et ce n'est qu'en 1753 que deux Sages se joignent à lui pour les jugements et la direction spirituelle. Parmi ses ouvrages les plus connus se trouvent : les responsa Tsédaqa Ou-Michepat sur le Choul'han Âroukh, le recueil de commentaires sur la Tora, Avodat Ha-Tsédaqa, Maâssé ha-Tsédaqa, Me'il Tsédaqa sur les quatres livres du Tour, et la plus grande partie du Even Ha-Êzèr du Choul'hane Âroukh, et ce, en plus d'une série d'ouvrages manuscrits comportant d'autres responsa et commentaires qui, expédiés par caravane de Bagdad en direction de Venise pour y être imprimés, sont malheureusement saccagés par des brigands qui attaquent le convoi. À la fin de 1772, une épidémie de peste qui décime de nombreuses vies à Bagdad, emporte trois fils de Rabbi Tsedaka : Rabbi Saâdia, Rabbi Nissim et Rabbi Yaâqov. Peu de temps après, en 1773, à l'âge de 74 ans, il est lui-même emporté par cette terrible maladie.

IBN CHOUÎV, Yoèl I HAUT DE PAGE I
né en Espagne, décédé à Salonique (Turquie) en 1510

il passe sa jeunesse à Aragon, en Espagne, mais, peu après 1469, il s'installe à Tudela (Navarre). En 1495, il s'installe à Salonique en Turquie, où il est le rabbin d'une des congrégations espagnoles. Parmi ses oeuvres : Olas Shabos, sermons sur la Tora; Nora Tehillos, commentaires sur les Psaumes; Ein Mishpat, commentaire sur Job; et un commentaire sur les Lamentations, publié en même temps que le Kinas Sesarim de R' Abraham Galante, sous le titre de Kol Bochim. Son fils, R' Chemouèl (décédé en 1528), fut également un enseignant réputé et fut le Rav de la communauté Aragonaise de Salonique.

IBN ZIMRA, David, (Radvaz) I HAUT DE PAGE I
Né en Espagne en 1480, décédé en Israël en 1573

fils de Chélomo, il arrive très jeune à Safed après l'expulsion d'Espagne. Certains affirment que ses parents s'installèrent d'abord à Fès, au Maroc, avant de s'installer à Safed. À l'âge de 13 ans, à Safed, il fait la connaissance de R' Yosef Iscandari, mais il étudie sous l'égide de R' Yossèf Saragossi, un rabbin réputé pour ses miracles. R' David quitte ensuite Safed et personne ne sait où il vécut avant son installation en Égypte. On suppose qu'il vécut à Jérusalem. Il émigre en Égypte vers 1514 et s'établit au Caire. Très vite, il est nommé Grand Rabbin d'Égypte, poste qu'il occupe pendant quarante ans. Ce n'est pas le rabbinat qui le fait vivre, et il devient un homme d'affaires très compétent. Radvaz fut très actif dans les affaires communautaires des différentes congrégations égyptiennes. Il dirige au Caire une très importante académie comprenant de nombreux disciples, parmi lesquels R' Betsalèl Ashkenazi, R' Yitshaq Louria et R' Yaâqov Castro. En 1553, il retourne en Israël et s'installe à Jérusalem qu'il quitte ensuite pour s'établir à Safed. Il y trouve la paix et est grandement honoré et révéré par le Bèt Dine local et par R' Yossèf Qaro, pour sa grande érudition et son âge avancé. Parmi ses ouvrages, se trouvent sa grande responsa (7 volumes publiés dans plusieurs endroits différents, et, plus tard, 2 volumes à Varsovie en 1883). Un livre complémentaire de sa responsa fut édité à Bnei Brak en 1975. Il écrit aussi Magen David (paru en 1713), traité qabbalistique sur l'alphabet; Metsouda David (paru en 1862), exposition qabbalistique des 613 commandements; Migdal David (paru en 1883), commentaire qabbalistique du Cantique des Cantiques; Klalei Gemara (paru à Venise en 1599), Hiddouchim sur le Talmoud; et plusieurs autres ouvrages très renommés.

IRGASS, Yossèf I HAUT DE PAGE I
né à Livourne, Italie, en 1685, décédé en 1730

autorité aussi bien en étude talmudique qu'en Kabbala, les Juifs d'Italie et de France le consultent. Il s'oppose très violemment au groupe chabtaïste, en particulier à Nehémya Hayoun. Au cours de la dernière année de sa vie, les sages d'Italie lui demandent de prendre position dans la controverse qui vient d'éclater à propos de R' Mochè Hayim Luzzato, mais il refuse de se prononcer. Son Chomer Emounim ha-Qadmon paraît après sa mort : il y présente les arguments en faveur du Zohar, et de la transmission du Ari, sous forme d'une discussion entre deux personnages.

ISSERLESS, Mochè, (Rama) I HAUT DE PAGE I
né à Cracovie (Pologne) en 1525, mort à Cracovie en 1572

fils d'Yisraèl, rabbin polonais et codificateur, chef spirituel de la Communauté de Cracovie. Ses contemporains le considèrent comme le Rambam de la communauté juive polonaise et il peut être comparé à Rambam à bien des égards. Il rédige des Notes sur le Choul'hane Âroukh, , (codification de la loi juive), écrit par le R' Yossèf Qaro. Ces Notes qui se réfèrent davantage à l'autorité des Maîtres d'Europe Occidentale et orientale, ont force de loi pour les communautés de ces pays (achekénazim). Les Notes de R' Mochè Isserless sont inséparables du texte de R' Yossèf Qaro, avec lequel elles sont toujours éditées. Il existe de nombreuses éditions complètes du Choul'hane Âroukh. Parmi ses ouvrages les plus remarquables, il faut citer Torat ha-hattat sur les lois d'interdiction et de tolérance alimentaires, de même qu'un ouvrage de responsa et de commentaires sur diverses oeuvres de Maïmonide, d'Eliyah Mizrahi, de Mordekhaï ben Hillel, et d'autres érudits encore. Son Méhir yayin contient un exposé du manuscrit d'Esther qui a le caractère d'une homélie, tandis que Torat ha-olah est une oeuvre philosophique sur la signification symbolique du Temple et des offices religieux. Son père construit une synagogue à Cracovie en l'honneur de son fils, connue sous le nom de Synagogue Rema. Elle a survécu à l'occupation nazie en Pologne et est toujours en fonction à Cracovie. Vénéré par la communauté juive polonaise, sur sa pierre tombale, qui se trouve dans la cour de la synagogue Rema, est gravé cet hommage : De Moïse (Maïmonide) à Moïse (Isserlès), personne ne fut aussi illustre que Moïse.

 


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